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La République démocratique du Congo et le Rwanda s’apprêtent à signer, dans les prochaines heures, un accord global de paix présenté comme une avancée majeure dans la résolution de la crise sécuritaire et des tensions diplomatiques qui opposent les deux pays depuis près de trois décennies.
Parmi les points sensibles au cœur de cet accord figure l’avenir des anciens combattants issus des groupes armés. Interrogée lors d’un briefing organisé ce mercredi 3 décembre à Washington, la porte-parole du Chef de l’État, Tina Salama, a tenu à clarifier la position du gouvernement congolais : aucun brassage ni mixage des ex-rebelles au sein des Fardc n’est envisagé.
Concernant leur prise en charge, elle a indiqué qu’une réinsertion conditionnée pourrait être envisagée pour certains d’entre eux.
« Il y aura une insertion conditionnée, et cela se fera dans le cadre du Pddrc-S. Chaque dossier sera examiné individuellement, en tenant compte des antécédents de chacun », a-t-elle expliqué.
Les présidents congolais et rwandais sont déjà arrivés à Washington, où ils doivent parapher cet accord très attendu.
Bernard Mpoyi
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