Le ministre ad intérim de la Justice et Garde des Sceaux, Samuel Mbemba, participe à New York, aux États-Unis, du 7 au 9 juillet, à l’Assemblée générale extraordinaire des États parties portant sur les amendements de Kampala. Ces discussions visent à conférer à la Cour pénale internationale (CPI) la compétence pour poursuivre les États et individus auteurs de crimes d’agression.
Dans son intervention lors de l’ouverture des assises, le ministre de la Justice a rappelé que la CPI est, à ce jour, compétente pour juger les crimes résultant d’actes d’agression, tels que le génocide, les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité, souvent perpétrés dans un contexte d’agression.
Pour Samuel Mbemba, il est temps de mettre fin à l’impunité en matière de crime d’agression. Il a souligné l’urgence de doter la CPI de la compétence nécessaire pour poursuivre ce crime spécifique.
Face à la presse, Maître Samuel Mbemba a déclaré : « Nous sommes aux Nations unies, ici à New York, dans le cadre de l’Assemblée générale extraordinaire des États parties de la CPI, pour examiner les amendements de Kampala relatifs au crime d’agression. La position de la République démocratique du Congo est claire et c’est ce que nous avons exprimé ici. La CPI est actuellement compétente pour juger le génocide, les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité, qui découlent souvent d’actes d’agression. Il est donc essentiel que la Cour soit également compétente pour le crime d’agression. Nous avons défendu cette position de la RDC et travaillons pour que cela devienne une réalité. »
Le ministre a également profité de cette tribune pour saluer le nationalisme sincère du président de la République, qu’il estime moteur du changement dans le pays et à l’origine des succès remportés par la RDC sur plusieurs fronts.
« La République démocratique du Congo avait besoin d’un président sincèrement nationaliste, comme le président Félix Tshisekedi, ainsi que de Madame Judith Suminwa, notre cheffe du gouvernement. C’est sous la vision du Chef de l’État que nous menons tous ces dossiers », a conclu Samuel Mbemba.
Il convient de noter que si la Cour pénale internationale se déclarait compétente pour le crime d’agression, cela ouvrirait la voie à la poursuite des États et individus responsables des agressions répétées contre la République démocratique du Congo.
Daniel Aloterembi