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Dans une lettre ouverte adressée au peuple congolais et africain, datée du vendredi 7 novembre, l’ancien ministre de la Justice, Constant Mutamba, lance un appel direct au président Félix Tshisekedi. Il l’exhorte à se défaire de l’influence qu’il qualifie de “néfaste” exercée par certains membres de son entourage, accusés de détourner sa vision et de trahir les idéaux de justice et de changement.
Selon Mutamba, certains proches du chef de l’État “agissent en réseaux pour étouffer la vérité, manipuler la justice et opprimer les plus faibles”. Il soutient que ces collaborateurs auraient transformé l’appareil judiciaire en instrument politique, mis au service d’intérêts particuliers au détriment de la nation.
Dans sa lettre écrite depuis sa situation actuelle de privation de liberté, l’ancien ministre affirme avoir choisi “la plume comme arme de résistance”, afin de dénoncer ce qu’il considère comme une dérive grave de l’État de droit. Il invoque l’héritage d’Étienne Tshisekedi, symbole de la lutte pour la justice, dont il estime que l’esprit est aujourd’hui trahi.
« Le peuple ne se reconnaît plus dans une justice rendue en son nom », écrit Mutamba, appelant Félix Tshisekedi à reprendre la main sur son cercle rapproché et à s’entourer de réformateurs véritablement engagés pour restaurer la confiance des citoyens dans l’institution judiciaire.
À travers ce message, Constant Mutamba se présente comme une voix critique issue du “cœur du système”, invitant le chef de l’État à rompre avec les influences qui, selon lui, “freinent le changement et ternissent l’image du pouvoir”.
Djodjo Vondi
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