L’investiture, vendredi 22 octobre, des animateurs de la nouvelle Commission électorale nationale indépendante (CENI), par le président de la République Félix Tshisekedi, ne cesse de susciter des réactions aussi bien dans la classe politique que la société civile.
C’est le cas du Comité laïc de coordination (CLC) qui dit avoir suivi, « avec regret », la « nomination des membres de la Ceni sans consensus requis ».
Dans un tweet qui a enflammé la toile, cette structure craint que » cette situation prédispose les résultats de 2023 (élections) à de grandes controverses ».
Pour éviter de plonger le pays dans le chaos, « il n’est pas trop tard pour rechercher ce consensus », conclut le CLC qui se prépare « activement à une extrême vigilance citoyenne ».
Il faut rappeler que le choix de Denis Kadima à la tête de la CENI a été opéré sans consensus de toutes les huit confessions religieuses. La CENCO et l’ECC n’ont pas approuvé cette désignation. Une frange importante de la société civile s’y est également composée, de même que toute l’Opposition et quelques plateformes membres de l’Union sacrée de la Nation.
LM