Une crise se dessine au sein de l’Union pour la nation congolaise (UNC). En effet, l’ancien secrétaire général de ce parti, Jean Boudouin Mayo Mambeke et Crispin Mbindule, deux députés nationaux de l’UNC, s’opposent aux décisions prises le mercredi 16 juin par le secrétaire général de cette formation politique, Billy Kambale interdisant, notamment les élus de ce parti de participer aux différentes réunions du Cap pour le changement et de l’Union sacrée pour la nation. Cette décision fait suite au verdict en appel confirmant la condamnation du leur leader, Vital Kamerhe, à 13 ans des travaux forcés.
« J’invite les membres de l’UNC au calme et à la réflexion pour des décisions globales et fédératrices. L’Union sacrée de la nation dont je demeure membre, le seul cadre où nous continuerons à parler du dossier du Président National. Hier 20, aujourd’hui 13, pourquoi pas acquittement demain? », a écrit Baudouin Mayo sur son compte Twitter.
« Je reste membre fervent du groupe parlementaire CACH et acteur permanent de l’Union sacrée de la nation. La fin de l’espoir est le commencement de la mort », a tweeté de son côté, l’honorable Mbindule, élu de Butembo ville.
Depuis le mercredi 16 juin 2021, l’UNC a entamé une évaluation de ses partenariats politiques au sein du CACH et de l’Union sacrée pour la nation. En attendant l’issue de cette évaluation, l’UNC débute avec les actions de terrain dès ce vendredi 18 juin sur toute l’étendue du territoire national pour réclamer l’acquittement de Vital Kamerhe.
Djodjo Vondi