Face à la crise multiforme qui secoue la République démocratique du Congo (RDC), les leaders religieux soulignent la nécessité d’un dialogue national inclusif. Quelques jours après la rencontre avec des représentants catholiques et protestants, le président de la République, Félix Tshisekedi, a reçu, jeudi à la Cité de l’Union africaine, la plateforme des confessions religieuses, menée par l’archevêque Évariste Ejiba Yamapia.
L’archevêque Yamapia a souligné l’importance d’aller au-delà du Pacte social pour la paix, proposé par la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) et l’Église du Christ au Congo (ECC). Il a également évoqué l’initiative interprofessionnelle pour la paix et la réconciliation en RDC, mise à disposition par les confessions religieuses au peuple congolais.
À l’issue de l’audience, le représentant de la plateforme a précisé avoir reçu le soutien du chef de l’État pour poursuivre leur initiative, en intégrant les actions de la Cenco et de l’ECC. « Nous devons nous assurer que la Cenco l’ECC et nous puissions, avec l’aide de l’équipe présidentielle, envisager les modalités de collaboration », a déclaré l’archevêque Yamapia.
En outre, la délégation des confessions religieuses a salué les efforts diplomatiques déployés par la RDC dans sa quête pour instaurer la paix. « Grâce à cette diplomatie active, nous connaissons désormais l’identité de ceux qui nous agressent, malgré le fait que certains s’appuient sur des éléments internes au Congo », a déclaré Idrys Katenga, président de la Commission d’intégrité et de médiation électorale (CIME).
Aux côtés de l’archevêque Ejiba Yamapia, les représentants de l’Église du Réveil au Congo, de la Communauté Islamique en RDC, ainsi que des Églises Kimbanguiste, de l’Armée du Salut, Orthodoxe, Bangunza, Liloba et Anglicane, ont tous participé à cet échange fructueux de près d’une heure avec le Chef de l’État.
Cink Inkonge
