Kinshasa abritera, du 18 au 22 novembre 2025, la 47ᵉ conférence des présidents des parlements membres de l’Union parlementaire africaine (UPA), ainsi que la 84ᵉ session de son comité exécutif.
En prélude à cet événement continental, un protocole d’accord a été signé le samedi 19 juillet à Kinshasa entre le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, le président du sénat, Jean-Michel Sama Lukonde, et le secrétaire général de l’UPA, Idi Gado Boubacar. Ce document formalise les engagements logistiques, diplomatiques et organisationnels pris entre l’UPA et le Parlement de la RDC pour assurer la réussite de ces assises.
« Les conditions que nous avons trouvées ici nous paraissent idéales. Nous avons effectué un travail administratif approfondi, et nous sommes satisfaits des dispositions prises », a déclaré le secrétaire général de l’UPA.
Il a précisé que des thématiques majeures seront abordées durant la conférence, notamment : la souveraineté nationale, la gouvernance, la transition numérique, les droits des femmes, ainsi que l’autonomie énergétique. Des sujets cruciaux qui, selon lui, concernent l’ensemble des États du continent.
Par ailleurs, à l’occasion de cette conférence, la République démocratique du Congo prendra officiellement la présidence de l’Union parlementaire africaine.
Cette candidature avait été validée lors de la 83ᵉ session du Comité exécutif, tenue à N’Djamena, au Tchad.
Le comité exécutif est l’organe chargé de l’orientation stratégique de l’UPA, du suivi de la mise en œuvre de ses décisions, résolutions et recommandations. La conférence des présidents, quant à elle, regroupe les présidents des parlements nationaux ou leurs représentants, accompagnés de parlementaires siégeant en qualité de délégués.
Joslin Lomba