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Élections de 2023 : Félix Tshisekedi envisage déjà d’éventuelles coalitions

Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, président de la République
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A deux ans de la fin de son mandat à la tête de la République démocratique du Congo, le président Félix Tshisekedi a perdu plus de la moitié de ses alliés politiques. On peut citer Joseph Kabila (FCC) avec qui la rupture est totale, Moïse Katumbi d’Ensemble et Vital Kamerhe avec lesquels les relations ne sont quasi plus au beau fixe, malgré la présence de leurs cadres au gouvernement de l’Union sacrée de la Nation.

Seule l’alliance avec Jean-Pierre Bemba Gombo du MLC reste encore intacte, au moins en ce qui concerne la partie visible de l’iceberg. Modeste Bahati de l’Afdc s’est manifesté à la formation de l’Union sacrée, de même que plusieurs leaders qui ont quitté le FCC.

Conscient de cette réalité, Félix Tshisekedi envisage déjà d’éventuelles coalitions à l’approche des élections de 2023. Il l’a dit lors d’une interview accordée au magazine Jeune Afrique à la fin du mois de juin dernier. « … pour le reste, nous aviserons au moment des élections. Nous évoquerons alors d’éventuelles coalitions ainsi que les programmes et ambitions des uns et des autres… « , a-t-il déclaré.

Félix Tshisekedi a clairement manifesté, par exemple, son vœu de continuer son alliance avec Vital Kamerhe qu’il qualifie déjà d’un homme « honnête », malgré des tensions entre l’UNC et l’UDPS.

Par ailleurs, en ce qui concerne l’alliance avec Moïse Katumbi, des tensions subsistent entre l’Udps et Ensemble pour le changement, surtout que Moïse Katumbi est considéré comme un adversaire potentiel de Félix Tshisekedi à la prochaine présidentielle. La dernière fois que “Fatshi” s’est rendu à Lubumbashi, Katumbi n’a pas été à l’aéroport pour l’accueillir et ne l’a pas non plus rencontré comme l’a fait Kyungu Wa Kumwanza.

Quant à Joseph Kabila,  » il n’est pas mon ennemi « , a déclaré Félix Tshisekedi à Jeune Afrique. Mais seulement, a-t-il fait savoir, » dans un couple, lorsqu’on n’est plus en accord sur les principes qui ont fondé cette union, il faut se séparer « .

Par ailleurs, le président de la République s’est dit favorable à une présidentielle à deux tours pour plus de légitimité, et à la reprise du procès Chebeya, au regard de nouveaux éléments de cette affaire.

LM

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