Le jeudi 31 juillet 2025, les États-Unis, sous l’impulsion de l’ancien président Donald Trump, ont annoncé la création d’un comité conjoint de surveillance chargé de veiller au respect de l’accord de paix signé entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda.
Ce comité regroupe des représentants des deux pays signataires, ainsi que des observateurs des États-Unis, du Qatar, du Togo – agissant en tant que facilitateur de l’Union africaine – et de la Commission de l’Union africaine.
Selon un communiqué du Département d’État américain, le comité aura pour mission principale de recevoir les plaintes relatives aux violations de l’accord, de proposer des solutions pour y remédier, et de favoriser le règlement amiable des différends.
« Le Comité mixte de surveillance est chargé de servir de forum pour la mise en œuvre de l’accord et le règlement des différends. Il doit recevoir les plaintes, prendre les mesures appropriées et faciliter une résolution pacifique », précise le communiqué.
Lors de sa première réunion, le comité a désigné ses présidents, adopté un mandat pour ses travaux futurs, passé en revue les progrès réalisés dans la mise en œuvre de l’accord, et préparé la réunion inaugurale du Mécanisme conjoint de coordination de la sécurité.
Enfin, la RDC et le Rwanda ont exprimé leur reconnaissance pour l’engagement de l’Union africaine, des États-Unis et du Qatar dans le processus de paix.
Roberto Tshahe Da Cruz
