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Lors d’un déjeuner de travail organisé le lundi 22 septembre à New-York, le président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a échangé pendant plus de deux heures avec une délégation de membres du Congrès américain. Cette rencontre a permis d’aborder plusieurs questions stratégiques d’intérêt commun entre la RDC et les États-Unis, avec un accent particulier sur le partenariat en cours entre les deux pays.
« Plutôt qu’un simple ‘deal’, j’aimerais parler d’un partenariat stratégique entre la RDC et les États-Unis », a affirmé le président Tshisekedi, rejetant l’idée d’un accord ponctuel. Il a profité de cette occasion pour détailler les dimensions de ce partenariat, tout en saluant l’engagement continu de l’administration américaine, déjà marqué durant la présidence de Donald Trump.
Le Chef de l’État congolais a exprimé sa conviction quant à la réussite de ce processus, malgré les défis qui s’y immiscent.
« Je crois en l’aboutissement heureux de ce processus, malgré les soubresauts », a-t-il déclaré, appelant par ailleurs au respect de la résolution 2773 des Nations Unies, qui condamne le Rwanda pour son soutien à l’offensive du M23 dans l’Est de la RDC et réclame le retrait de ses troupes ainsi que la fin de son soutien à cette rébellion.
Le président Tshisekedi a également saisi cette occasion pour sensibiliser ses interlocuteurs sur ce qu’il appelle le « génocide oublié » en RDC. « Il est temps que la communauté internationale agisse afin de soulager la peine de mes compatriotes, qui continuent à payer un lourd tribut aux massacres en série », a-t-il plaidé.
Parmi les membres de la délégation américaine figuraient Jonathan Jackson, membre de la commission des affaires étrangères, Ilhan Omar, présidente du groupe de travail sur la politique africaine, ainsi que Greg Meeks et Yvette Clarke, respectivement membres influents des commissions des affaires étrangères de la Chambre et présidente du caucus noir du Congrès américain.
Cink Inkonge
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