Depuis que Félix Tshisekedi a prêté serment le 20 janvier 2024, cela fait près de quatre mois que le gouvernement Sama expédie les affaires courantes. Donc, il ne peut prendre de grandes décisions engageant le pays. Même les mouvements financiers sont très limités.
Concrètement, la République démocratique du Congo n’a pas de gouvernement depuis la réélection suivie de la prestation de serment du chef de l’État.
La première ministre Judith Suminwa Tuluka, nommée le 1er avril 2024, totalise un mois depuis cette élévation. Elle a beau consulter, comme l’informateur Augustin Kabuya, la classe politique et la société civile, mais tarde à former son équipe.
À l’Assemblée nationale comme au Sénat, les bureaux d’âge ont été mis en place avec diligence. Mais les choses tirent en longueur pour élire et installer les membres du bureau définitif.
Tout tourne au ralenti en République démocratique du Congo. La situation sécuritaire dans sa partie Est devient de plus en plus grave. Le Rwanda a franchi le seuil du tolérable. L’intégrité territoriale est violée au quotidien. Kagame foule aux pieds tous les rappels à l’ordre de la communauté internationale, lui demandant de retirer ses hommes de la RDC. Des milliers de morts sont comptés tous les jours. La vie sociale plus que pénible… insoutenable.
LM
