Dans une déclaration publiée ce mercredi 9 juillet 2025, Human Rights Watch a suggéré à l’administration Trump d’exercer une pression sur Kigali et d’imposer de nouvelles sanctions aux autorités rwandaises pour faire respecter l’accord de paix signé le 27 juin dernier à Washington avec la République démocratique du Congo, afin d’instaurer définitivement une paix durable dans les Grands lacs, surtout dans la partie Est de la République démocratique du Congo.
«La pression pour faire respecter les principes clés de l’accord ne viendra pas du Rwanda où le parti au pouvoir ne tolère aucune dissidence, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur des frontières nationales. La pression doit, de ce fait, être exercée par les partenaires du pays. Les États-Unis devraient être prêts à imposer de nouvelles sanctions à l’encontre des responsables rwandais impliqués dans la commission, d’abus, et à dénoncer publiquement le gouvernement s’il contourne les dispositions clés de l’accord », lit-on dans cette déclaration.
Elle demande également à la RDC de mettre fin à sa collaboration avec certaines milices et les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) dont certains combattants et commandants ont été responsables du génocide rwandais de 1994.
À en croire cette Ong américaine, la RD Congo doit démanteler ce groupe une fois pour toutes. «Le gouvernement de la RDC devrait également assumer ses propres responsabilités. Son soutien continu à ses milices alliées compromettra l’accord. Au cours de cette crise, nous avons également documenté la coordination et le soutien apportés par l’armée congolaise aux Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) dont certains combattants et commandants ont été responsables du génocide rwandais de 1994. Cela doit cesser. La RD Congo doit démanteler ce groupe une fois pour toutes », conclut-elle.
Des doutes planent déjà sur la mise en œuvre et le respect des engagements pris à Washington entre le Rwanda et la RDC.
Roberto Tshahe Da Cruz