Concernant la recherche de la paix dans la partie Est de la République démocratique du Congo, les négociations de Luanda ont été vidées de toutes leurs substances par le Qatar. En Angola, la délégation de Kinshasa devrait être représentée par une équipe dirigée par Jean-Pierre Bemba, et celle du M23 par Bertrand Bisimwa.
Or, à Doha, l’Émir du Qatar, Son Altesse Sheikh Tamim Bin Hamad Al Thani, a réussi un grand coup en mettant autour d’une table Félix Tshisekedi et Paul Kagame, deux acteurs directement concernés dans cette crise.
L’opinion ne voit plus l’importance de la rencontre de Luanda, boudée d’ailleurs par la partie M23 dont quelques personnalités sont sous sanctions de l’Union européenne.
Toutefois, le dialogue entre Congolais peut toujours avoir lieu pour plus d’unité et de cohésion nationale, en vue d’éviter d’autres agressions qui ne cessent de déstabiliser la République démocratique du Congo, freinant ainsi son élan de développement économique.
Kagame, asphyxié par des sanctions étrangères, ne pouvait dire non à l’invitation de Doha qui constitue pour lui une occasion de démontrer à la face du monde qu’il est prêt pour la paix dans la partie Est de la RDC. Surtout qu’il est déjà mal vu dans toute la planète qui a finalement compris les contours de la tragédie que vivent les Congolais.
LM