C’est au cours d’une Conférence de presse ténue ce mercredi 06 septembre, que la porte-parole adjointe de la Monusco Ndeye Khady Lo a fait savoir aux journalistes que les discussions d’une transition devant aboutir au retrait de la mission de la RDC est en cours depuis 2021, conformément à la volonté d’amorcer le départ de la mission après les élections de décembre 2023 exprimé par le chef de l’Etat en août 2022.
Pour son porte-parole, plusieurs consultations ont eu lieu entre le gouvernement et la Monusco, notamment le 17 et 26 septembre, la représentante du Secrétaire général de l’ONU, madame Bintou Keïta s’est entretenu avec le vice premier ministre des Affaires étrangères ainsi qu’avec le Chef de l’Etat, les échanges ont porté sur le départ de la Monusco.
Selon madame Ndeye Khady Lo, la Monusco est engagée dans une dynamique de retrait accéléré de la RDC, après près de 24 ans de présence, conformément au plan conjoint révisé de transition.
« Ce retrait de la mission de maintien de la paix ne signifie pas pour autant un départ du système des Nations Unies du pays, les agences et programmes du système des Nations Unies continueront de soutenir le pays dans les domaines du développement et de l’humanitaire », a souligné la porte-parole adjointe de la Monusco.
La porte-parole adjointe de la Monusco a fait savoir que toutes les préoccupations des acteurs clés des provinces de l’Ituri, du Nord et sud Kivu seront prises en compte dans l’identification des priorités de la transition vers un retrait graduel, responsable et durable de la mission onusienne de la République démocratique du Congo.
Dans une lettre du 01 septembre dernier adressée au Conseil de sécurité des Nations Unies, le vice-premier ministre des Affaires étrangères, christophe Lutundula, a réitéré le vœu du gouvernement de voir la Monusco accélérer son retrait échelonné, responsable et durable de la RDC.
Daniel Aloterembi
