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Au cours du procès Chebeya, les avocats de la partie civile dans leurs plaidoiries le mercredi 23 février ont exigé une somme de 625 millions USD des dommages-intérêts pour la réparation de tour préjudice subi.
Cette somme bien que colossale, les parties civiles estiment que cela demeure « symbolique ».

« Cette réparation demeurera à jamais symbolique parce que nous n’allons pas avec cette réparation ressusciter Chebeya et Bazana », a soutenu Me Richard Bondo, coordonnateur du collectif des avocats des parties civiles.

La répartition de ces dommages-intérêts se fait comme suit : 50 millions pour chacune des veuves Chebeya et Bazana; 20 millions USD pour chaque enfant de Floribert Chebeya, qui sont au nombre de six et 20 millions pour chaque enfant de Fidèle Bazana qui sont nombre de huit; 15 millions pour les frères et sœurs Chebeya au nombre de six et 15 millions pour les frères et sœurs Bazana au nombre de neuf; 10 millions USD pour la structure la Voix des Sans Voix, dont Floribert Chebeya était secrétaire exécutif et 10 millions USD pour le Réseau national des ONG pour les droits de l’homme ( RENADHOC).

Dans ses explications au cours de la plaidoirie, l’avocat de la partie civile Me Etienne Lomela a évoqué le fait que la répartition des sommes est faite en fonction du préjudice moral, financier et émotionnel subi par les épouses, les enfants, les familles des victimes. Montant que la partie civile demande à la Haute cour militaire de faire payer.

Les avocats de la partie civile accusent la partie République Démocratique du Congo étant donné que ce sont des agents de l’Etat qui sont soupçonnés d’avoir commis ce forfait.

Dans le cadre de cette affaire, un colonel a déjà été condamné en appel à 15 ans de prison. Un haut gradé et ancien chef de la police, le général John Numbi, est en fuite. Il a fait l’objet d’une enquête du Parquet militaire ayant conclu à son implication dans cette affaire.

Ancien président et fondateur de l’ONG, la Voix des sans-voix, Floribert Chebeya est mort assassiné en juin 2010, en même temps que son assistant et chauffeur Fidèle Bazana.

À sa mort, il est salué par les Nations Unies comme « un défenseur des droits de l’homme ».

Djodjo Vondi

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