En détention depuis le 05 février 2022 dans les locaux de l’Agence nationale des renseignements (ANR), l’ancien conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de la sécurité, François Beya, a refusé d’être mis en résidence surveillée. D’après Victor Tesongo, coordonnateur du » Collectif Free François Beya », l’ancien conseiller du Chef de l’État souhaite être transféré devant un juge au cas contraire qu’il soit relaxé.
« Jusqu’aujoud’hui Monsieur François Beya ne sait pas pourquoi il a été arrêté », soutien le coordonnateur de cette structure qui se présente comme « une association de fait regroupant des personnes éprises de justice et de paix ».
Elle sollicite, par ailleurs, l’intervention du Chef de l’Etat pour la libération de François Beya car, estime-t-elle sa détention viole la Constitution.
« En l’absence de charges concrètes contre François Beya, le collectif Free François Beya Kasonga appelle le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi, en tant que garant d’un Etat de droit, à ordonner la libération immédiate et sans condition de M. François Beya, et à mettre un terme à toute forme de harcèlement à son endroit et celui de ses proches », a déclaré à la presse Victor Tesongo.
C’est depuis le 5 février dernier que François Beya a été arrêté dans son domicile par les agents de l’Agence nationale de renseignement (ANR). Depuis, il est détenu et interrogé par ce service de sécurité. Quelques jours après son arrestation, la Présidence de la République avait évoqué une « tentative de déstabilisation des institutions ».
Djodjo Vondi