Suite à la récente décision du Président Malesien, Joko Widodo, de suspendre les exportations d’huile de palme de son pays, l’onde des chocs semble ébranler les pays importateurs tels que la RDC.
Face à cette situation, le ministre congolais des finances, Nicolas Kazadi se veut plutôt rassurant. Dans un tweet, la réaction de l’argentier congolais ne s’est pas faite attendre. Pour lui, cette nouvelle doit plutôt impulser la production locale longtemps mise aux oubliettes.
« La RDC peux multiplier par cinq sa production d’huile de palme sans affecter ses forêts et sans satisfaire ses besoins propres », a réagi le ministre des finances Nicola Kazadi
Nicola Kazadi, ministre des finances
À l’en croire, la RDC a longtemps négligé ce secteur alors que le pays était le deuxième plus grand producteur au monde de l’huile palme en 1962, et actuellement la production de l’une des industries Ivoiriennes,Palmci, représente quatre fois la production de la RDC.
« Le total de la production industrielle d’huile de palme des 4 pricipaux producteurs en RDC (Feronia, Socfin,GBE et Miluna) représente moins de 1/4 de la prod de Palmci (1er prod en Cote d’Ivoire). La RDC qui fut 2eme exportateur mondial en 1962, est devenue net importateur en 1973 », a-t-il tweeté
Plusieurs internautes ont critiqué la réaction du ministre des Finances en lui rétorquant que son département pouvait bien faciliter le financement du secteur de l’huile de palme. Ils ont jugé son tweet trop propagandiste et sans proposition claire pour relancer le secteur.
Par ailleurs, il faudra s’attendre prochainement à une hausse des prix des produits cosmétiques essentiellement fabriqués à base de l’huile de palme, si les industries locales venaient à manquer l’approvisionnement.
Hénoc Mpongo