Depuis près de deux semaines, on assiste à des tirs à balles réelles entre le président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, Godé Mpoyi et le leader de l’Union pour la nation congolaise (UNC), Vital Kamerhe. Tout est parti d’une prédication dominicale de Godé Mpoyi intervenant dans sa casquette de pasteur de l’église de réveil « Image de l’Éternel » située à Kinshasa dans la commune de Bandalungwa.
Devant ses fidèles, le pasteur a fustigé le fait que la justice a blanchi les personnes qui détournent des deniers publics.

Ce pavé de Godé Mpoyi a été perçu comme une provocation, surtout que l’ex-directeur de cabinet du Chef de l’État, condamné pour détournement des fonds destinés à l’exécution des fonds destinés à l’exécution du programme de 100 jours, venait fraîchement d’être acquitté par la Cour de cassation.

Via leurs lieutenants, Godé Mpoyi et Vital Kamerhe se donnent des coups en dessous de la ceinture par médias interposés.

Visiblement en colère suite aux injures proférées contre lui par les kamerhistes , le président de l’organe délibérant de Kinshasa a décidé de porter plainte contre certains cadres de l’UNC dont Papy Okata , un proche de Vital Kamerhe.

En réaction, le secrétaire général de l’UNC, Billy Lamballe, est vite monté sur ses grands chevaux. « J’annonce à l’opinion nationale et internationale que si le chargé national du recrutement et de l’implantation de l’UNC est arrêté, je demande à nos militants de se constituer prisonniers, moi en premier. Godet Mpoyi doit nous citer les voleurs autour du Chef de l’État », a-t-il rétorqué via son compte tweeter.

Eric Wemba