Les incidents survenus les 26 et 27 juillet à Goma, dans le Nord-Kivu, suite aux manifestations hostiles à la mission de l’organisation des Nations-Unies pour la stabilisation de la RDC(Monusco) ont été au centre des échanges de ce samedi 30 juillet entre le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso et Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint des Nations Unies en charge des opérations de maintien de la paix. Le SG de l’ONU était accompagné, de Bintou Keita, représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies en RDC et cheffe de la Monusco.
Jean-Pierre Lacroix a indiqué qu’il était sensible au message du président de l’Assemblée nationale surtout dans le contexte des incidents tragiques ayant occasionné victimes au sein de la population congolaise et du personnel des Nations-Unies.
« Nous nous sommes aussi convenus qu’il est important de nous serrer les coudes, de travailler ensemble, de regarder ce qui s’est passé et d’en tirer des leçons »
En ce qui concerne le plan de désengagement et de retrait des troupes de la Monusco du territoire congolais, Jean-Pierre Lacroix a déclaré souhaiter travailler d’abord aux conditions de retour de l’autorité de l’Etat, avant de se retirer.
« La Monusco souhaite créer les conditions du retour de l’autorité de l’Etat pour qu’elle puisse elle-même partir. C’est le sens du plan de transition qui a été discuté avec le gouvernement. Et nous souhaitons que ce plan soit mis en œuvre avec des efforts nécessaires, de part et d’autre, dans les domaines civil et de la sécurité ».
Par la suite, Jean-Pierre Lacroix a salué les efforts diplomatiques menés au niveau régional, surtout l’importance des efforts diplomatiques qui sont conduits sous l’égide du Kenya et de l’Angola.
JBL