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Dans son deuxième rapport de la série Mukalenga wa bantu publié ce 18 octobre, intitulé  » les élections sous l’ère Tshisekedi », le groupe d’étude sur le Congo (GEC ) et son partenaire de recherche Ebuteli font l’état des lieux des préparatifs de scrutins prévus d’ici 2023.

D’après Ithiele Batumike, chercheur principal au pilier politique à Ebuteli, la Céni devrait garder à l’esprit que l’enjeu principal de ce processus électoral réside dans sa transparence et son intégrité.

« … l’actuel processus électoral semble avoir pris du retard à l’allumage. Le spectre du « glissement » du calendrier électoral pèse sur l’obligation de tenir les scrutins dans les délais constitutionnels. Le pays se retrouve entre le risque d’organiser des élections bâclées aux éventuels résultats contestés et celui d’un dialogue politique et ses arrangements autour du partage des responsabilités au sein des institutions « , peut-on lire dans le rapport publié par GEC et Ebuteli.

À en croire ce rapport, pour tenter de sauver ce processus électoral mal parti, la centrale électorale devrait faire montre de transparence afin de le crédibiliser pour instaurer la confiance entre les parties prenantes et la Céni.

Pour se faire GEC et Ebuteli exhortent la société civile de se mobiliser pour assurer l’observation électorale afin de garantir le bon déroulement du processus électoral.

Au parlement, le rapport publié suggère que le deux Chambres puissent accorder à la centrale électorale des crédits adéquats aux opérations électorales dans le budget de 2023 ; accorder le bénéfice de l’urgence à la loi portant répartition des sièges au cours de ses prochaines sessions ; assurer un contrôle régulier sur l’utilisation des fonds alloués à la Céni.

Daniel Aloterembi

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