Au cours d’un échange qui s’est tenu hier mercredi 19 octobre à la primature, le premier ministre, Sama Lukonde et la délégation de l’organisation internationale des bambous et des rotins ont discuté sur la possibilité de relancer ce secteur d’activité en RDC en vue de le rendre plus rentable.
Les deux parties ont notamment évalué les avantages que la RDC pourra tirer de son adhésion à cette organisation si la procédure venait à être finalisée.
Face à la presse, à l’issue de ces entretiens, le directeur et chef de bureau pour l’Afrique centrale, René Kaam a rappelé que la relance de ces activités constituerait une opportunité importante à saisir dans le processus de la diversification de l’économie congolaise, de la création d’emplois, et des innovations technologiques. À l’en croire, la RDC pourra construire des villes avec des bambous, puis préserver son environnement en substituant la production du charbon de bois au charbon produit à base des bambous, initiative qui pourrait contribuer à stopper le déboisement massif des forêts en RDC.
Enchanté par l’initiative, le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a instruit son conseiller juridique d’initier une loi préparant l’adhésion de la RDC à cette organisation.
Pour rappel, déjà en 2017, les experts du gouvernement, de la société civile, des centres de recherches scientifiques, universitaires et bailleurs de fonds s’étaient engagé à doter la RDC d’une stratégie pour la promotion de la culture du bambou. En 2018, la production et commercialisation des bambous et rotins à l’échelle mondiale représentaient un marché de plus de 38 milliards de dollars américains.
Hénoc Mpongo