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C’est le 24 janvier 2019 que Félix Tshisekedi avait prêté serment comme Président de la République, au terme des élections du 30 décembre 2018, succédant ainsi à Joseph Kabila, au pouvoir depuis le 26 janvier 2001.

La cérémonie de passation de pouvoir entre les présidents sortant et entrant s’était déroulée deux jours plus tard, soit le 26 janvier au Palais de la Nation à Kinshasa, bureau officiel du président de la RDC. C’était le premier transfert pacifique du pouvoir dans le pays depuis son accession à l’indépendance en 1960.

Dans son discours à cette occasion, Félix Tshisekedi avait annoncé la libération de tous les prisonniers politiques, le rétablissement de l’autorité de l’Etat, la lutte contre la corruption et l’impunité ainsi que la pacification du territoire national par l’éradication des groupes armés.

Le 5e président de la RDC avait promis de centrer son action sur la lutte contre la corruption, la pacification de tout le territoire national, la lutte contre la pauvreté et à œuvrer pour la consolidation d’un état de droit.

Quatre ans après, l’Union sacrée de la nation estime que le bilan est largement positif. Augustin Kabuya, secrétaire général de l’Udps, parti présidentiel, félicite Tshisekedi pour notamment la gratuité de l’enseignement, l’augmentation sensible du budget de l’État, la fin de l’impunité, la mobilisation et canalisation des recettes des régies financières…

Mais dans l’opposition, on estime que le pays a reculé par rapport au régime de Joseph Kabila. Ferdinand Kambere, cadre du Pprd, regrette la dévaluation du Franc congolais au profit du dollar américain, l’insécurité à l’Est, les détournements des deniers publics…

Il faut rappeler que l’un des faits saillants de cette journée du 24 janvier 2019 était le malaise qu’avait connu Félix Tshisekedi alors qu’il présentait son programme à la nation. Les Kinois étaient gagnés par la panique, mais il y avait plus de peur que de mal.

LM

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