« Il n’y a pas de forcing », dans le processus de désignation des nouveaux animateurs de la commission électorale nationale indépendante (CENI), a rassuré le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso N’kodia, après un entretien qu’il a eu avec son homologue du sénat, Modeste Bahati, ce lundi 16 août 2021.
Le président de la Chambre basse du parlement était allé faire rapport au président du sénat de l’évolution des travaux de la commission paritaire mise en place pour examiner les dossiers individuels des candidats désignés par les composantes.
Christophe Mboso a rappelé que le bureau de l’Assemblée nationale a accordé, à deux reprises, des délais supplémentaires aux confessions religieuses afin de parvenir à un consensus sur la désignation de leurs délégués.
« Elles vont se concerter. Le Saint-Esprit va certainement les inspirer pour qu’elles parviennent à une solution. Que le peuple soit calme et surtout ne suive pas ceux qui ont mis en place la stratégie du pourrissement et du blocage. Il faut que les confessions religieuses parviennent à une solution parce que la question électorale est un enjeu majeur et chacun doit s’impliquer. C’est par là que les hommes politiques entrent sur la scène politique. On va tenir compte de toutes les opinions, mais nous allons travailler dans la légalité », a rassuré Christophe Mboso.
C’est ce mardi 17 août qu’expire le délai supplémentaire accordé aux confessions religieuses pour désigner leurs délégués à la CENI. Sur le terrain, les violons sont toujours loin de s’accorder. Ce lundi 16 août, 6 confessions religieuses étaient en plénière, à l’exception des Eglises catholique et protestante.
Djodjo Vondi
