La situation sécuritaire reste confuse dans la grande partie du territoire de Rutshuru en province du Nord-Kivu. Les combats ont repris entre les Forces armées de la RDC et les combattants du Mouvement du 23 mars (M23) depuis 48 heures.
Les forces de l’ONU en RDC disent ne pas être engagées directement aux combats par rapport à ces combattants mais agissent en soutien aux forces congolaises, dans le cadre de son mandat. C’est ce qu’a fait savoir le général Benoît Chavanat, commandant adjoint de la force de la Monusco.
Il parle de deux enjeux principaux dans le cadre de son mandat à savoir : la protection des civils et permettre de bonnes actions en termes de protection des civils dont accueil, escorte et protection mais aussi de renforcement de la coordination avec l’armée congolaise.
La Monusco a plusieurs bases aux alentours de la zone des combats, notamment au sud-ouest de Bunagana et dans les environs comme au pied du Mont Sabinyo et Mikeno.
Le commandant adjoint des forces de la Monusco confirme que plusieurs civils ont été accueillis dans leurs bases et plusieurs autres groupes de personnes envoyés vers des zones sûres, où ils apportent un soutien aux Fardc en termes de partage des informations, d’un appui logistique et planifient ensemble les opérations plus au moins offensives.
La forces de la Monusco est en appui aux Fardc depuis plusieurs années, notamment lors de la guerre avec le même mouvement dans les années 2012. Elles sont également associées aux opérations de traque des Forces démocratiques alliées (ADF) dans la région de Beni (Nord-Kivu) et Irumu (Ituri).
Delphin Mupanda (Correspondant au Nord-Kivu)