Les structures de la société civile de la ville de Kikwit intervenant en matière des droits ont été appelées à dénoncer de temps en temps des cas de trafic ou traite d’êtres humains qui prennent de l’ampleur en République démocratique du Congo en général et à Kikwit en particulier.
Cet appel a été lancé ce vendredi 06 mai 2022 par l’Organisation internationale de migration (OIM) et par l’Agence pour la prévention et la lutte contre la traite des personnes (APLTP). C’était lors d’une réunion mixte qui a réuni des ONGDHs, les responsables des bureaux urbains Affaires sociales ; du Genre, famille et enfant, des assistants sociaux ainsi que les membres de la délégation de l’OIM et l’APLTP venus de Kinshasa.
« La situation de traite des êtres humains a pris de l’ampleur en RDC, y compris la ville de Kikwit. Plus de 50 pour cent des cas de violence sexuelle en RDC sont aussi des cas de traite des êtres humains. C’est l’un des indicateurs qui montre que le phénomène prend de l’ampleur. La RDC est parmi les 20 pays au monde avec des taux très élevés des mariages précoces. Il y aussi des enfants de la rue communément appelés shegues. Nombreux parmi eux ont poussés une mendicité forcée, à Kikwit ce phénomène existe aussi », explique Ely Thelot, conseiller technique de l’OIM RDC.
De son côté, Laurette Musangu de l’APLTP a insisté sur la collaboration et le sérieux dans le travail d’enquête, la documentation des cas de traite de personnes.
Badylon Kawanda Bakiman