La situation de l’insécurité qui prévaut dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) continue de susciter des réactions auprès de Congolais qui veulent voir les choses s’améliorer.
C’est le cas à Kikwit, ville économico-politique de la province du Kwilu, où plusieurs personnalités (acteurs politiques, cadres de la société civile, leaders des partis politiques) lèvent leurs voix pour s’insurger contre cette situation et émettent des propositions.
« A l’époque de Mobutu Sese Seko, les groupes armés comme le M23, le Codeco, les ADF… n’existaient pas. Que le gouvernement central ne s’arrête pas seulement sur le plan diplomatique. Que le gouvernement puisse rompre toute relation diplomatique avec tous les pays qui sont derrière les groupes armés dont le Rwanda », déclare Jeannine Munganga, présidente fédérale de Nouvel Élan dans la province du Kwilu.
Selon elle, la mort de plusieurs millions de Congolais suite à cette insécurité constitue déjà une forme de génocide.
De son côté, Paul Kakati de l’UDPS exige une enquête internationale et indépendante concernant les différentes tueries qui se font dans l’Est de la RDC.
« Cette enquête permettra d’établir toutes les responsabilités afin de subir la rigueur de la loi », estime-t-il.
Quant à Alain Lawi, un des cadres de la société civile de Kikwit, la construction d’un mur entre la RDC et le Rwanda à l’instar du mur de Berlin, est la solution.
« L’avantage de ce mur est qu’une équipe de sécurité sera placée à la porte d’entrée et de sortie. Cette équipe devra minutieusement surveiller toutes les entrées et sorties nuit et jour sur place », indique-t-il.
Badylon Kawanda Bakiman