La mesurette de 3,5 kilos de maïs, communément appelé ”meka” qui coûtait 800 francs congolais (0.9 USD), se vend actuellement à 3 500 francs, voire 4 000 (1.9 USD).
Interrogé à ce sujet, Gilbert Ngoyi coordonnateur provincial de la société civile bonne gouvernance, indique que cette situation s’observe depuis plus d’une semaine maintenant et devient inquiétante pour la population.
Il déplore et accuse les autorités politico-administratives du Kasaï, pour n’avoir pas bien réglementé la question de l’exportation de maïs du Kasaï vers Kinshasa.
« Nous constatons et observons avec regret, tous les jours des remorques des particuliers en provenance de la ville de Kinshasa, qui acheminent des milliers de tonnes de maïs vers Kinshasa. Ils achètent ce produit à moins cher au Kasaï, pour le revendre à Kinshasa, voire ailleurs.
Cette situation peu confortable, pousse les opérateurs économiques à faire des stocks au dépôt, pour le revendre aux kinois », indique-t-il.
A lui d’ajouter : cette hausse perturbe aussi le budget de plusieurs familles.
« Toutes les familles n’ont pas le même pouvoir d’achat, mais sur place, le prix s’impose et varie tous les jours. Le gouverneur de province doit revoir sa politique, pour assouplir la misère de la population”.
Il sied de constater que le maïs constitue une composante essentielle pour la préparation de la nourriture de base au Kasaï. D’où, des mesures idoines s’imposent afin de pallier cette crise alimentaire.
Henock Kavua