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Dans la province de la Tshopo, on parle de la vente des terres par les chefs coutumiers et ayant droits. Plus de 150 familles se plaignent de la dépossession de leurs parcelles par les acheteurs illégaux. Conséquences, des accrochages ont été signalés ces derniers jours au quartier Kashuya dans la commune de Kisangani.

Les familles dépossédées sont contraintes de déguerpir dans deux semaines, selon un document leur présenter par les prétendus acheteurs. La majorité ne dispose pas de documents attestant que l’étendue leur appartient.

Cependant, ils disent être propriétaires de cette terre du vivant de leurs parents. Ils décident de ne pas céder à qui que ce soit.

Contacté ce vendredi 28 octobre, le service spécialisé du cadastre par le biais de son chef de service Kisangani-Sud, appelle les victimes à passer au service attitré, munis des leurs documents attestant qu’ils sont les propriétaires des lieux.

« Nous sommes dans la ville, est propriétaire d’une portion de terre, la personne qui a le titre. Pour avoir le titre, il y a une procédure. Le fait que l’État reconnaisse la jouissance d’une portion de terre aux ayant droits ne leur octroie pas qualité de vendre une portion de terre”, a-t-il indiqué.

Pour sa part, le président de l’Assemblée provinciale de la Tshopo a réuni jeudi 27 octobre les différentes parties ainsi que les services spécialisés pour trouver solution à ce problème et éviter aussi les débordements.

Gilbert Bokungu a également invité les victimes à saisir la justice pour sursoir ce déguerpissement et ainsi remettre les vrais propriétaires dans leur droit.

« Je demande à toutes les victimes de consulter les avocats pour qu’ils aient à solliciter le report et qu’ils contactent également le conservateur et le chef de division de cadastre pour des orientations purement technique », a lancé le président de l’Assemblée provinciale.

Fidèle Mamba

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