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C’est en dépit de l’interdiction des autorités que l’association culturelle Kyahanda yira a poursuivi ce vendredi 18 novembre sa deuxième journée ville morte pour dire non à la persistance de l’insécurité ciblant les membres de leur communauté en territoire d’Irumu (Ituri).

Celle-ci regroupe le peuple Nande, ressortissant du Nord-Kivu, détenteur de plusieurs commerces qui restent fermés au détriment de la population, indiquent quelques habitants que Media Congo Press a interrogés. Ces derniers appellent les autorités compétentes à trouver une solution pour que tout revienne à la normale.

« Depuis que nous sommes ici, le matin il n’y a pas du courant. Nous voulons acheter des vêtements et fournitures scolaires à nos enfants mais à notre grande surprise nous avons vu des boutiques fermés. suggérons seulement à l’administrateur militaire et d’autres  autorités locales de se pencher sur ce dossier pour y remédier”.

D’après le président territorial de cette communauté, les activités ne reprendront qu’après le démantèlement des positions des miliciens qui tuent ses membres dans leurs champs. John Kihimba regrette cependant que leurs alertes ne sont pas prises en considération par les services de sécurité sur l’existence de cette milice dénommée « Chini ya tuna » qui s’attaque à la population Yira.

”Avant la tuerie de Masome qui avait coûté la vie à treize civils, nous avions alerté un mois plus tôt les autorités qui ne l’avaient pas pris en compte. Nous demandons l’organisation d’une table ronde entre nous et la communauté Lesse pour résoudre nos différends », a-t-il dit dans un entretien avec la presse locale.

Des dizaines de civils sont déjà tués depuis l’alerte de la communauté sur l’existence de cette milice jadis non reconnue par les autorités locales la qualifiant d’un groupe de bandits.

MCP

 

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