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Au lendemain de l’énième attentat terroriste à la bombe dans un marché en ville de Beni (Nord-Kivu), dans lequel 18 personnes ont été blessées, le kamikaze court encore dans la nature. La police annonce avoir renforcé des mesures de sécurité dans la ville car la menace n’est pas encore écartée.

Le commissaire supérieur principal Kahuma Sabastien, commandant du commissariat urbain de Beni, interpelle la population à une vigilance tous azimuts comme à la période festive.

« Nous avons constaté qu’effectivement les ennemis de la paix sillonnent toujours et sont là. Ils sont en train de changer d’autres stratégies jusqu’à aller piéger même là où il y a des gens. Nous continuons toujours à demander à notre population une surveillance communautaire et ne pas toucher à quoique que ce soit sans savoir de quoi s’agit-il. Nous continuons à fouiller partout pour mettre hors d’état de nuire l’ennemi », a-t-il indiqué.

Le gouverneur du Nord-Kivu, le lieutenant-général Constant Ndima, dans son message de compassion, renchérit en interdisant des attroupements de la population. Il demande aux tenanciers des bars, gestionnaires d’écoles, universités, églises et d’autres endroits publics de détenir des matériels de détection des métaux pour éviter d’éventuelles explosions.

Pour les Forces armées de la RDC, ce nouveau mode opératoire des ADF est une expression des pertes leur infligées dans la brousse.

En moins de deux semaines, la region de Beni a enregistré deux attentats à la bombe, des actes attribués aux rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF), une nouvelle allégeance au groupe État islamique Daesh (ISCAP), actif dans la région depuis plusieurs années.

Delphin Mupanda (Correspondant au Nord-Kivu)

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