C’est en principe ce mardi 7 mars 2023 que les armes doivent se taire au Nord-Kivu où la coalition M23/Armée rwandaise affronte les Forces armées de la RDC. A la veille de cette échéance, le Secrétaire Général de l’ONU, António Guterres, s’est félicité pour la médiation menée par le Président angolais João Lourenço. Une médiation qui a abouti à l’annonce d’un cessez-le-feu à partir de ce mardi 7 mars 2023 sur toutes les lignes de front.

« Le Secrétaire Général exhorte le M23 à respecter le cessez-le-feu afin de créer les conditions nécessaires à son retrait total et effectif de toutes les zones occupées à l’Est de la République démocratique du Congo, conformément aux décisions du mini-sommet de Luanda tenu le 23 novembre 2022 », a dit le porte-parole d’António Guterres

Il a condamné par ailleurs « toute violence contre les civils et a renouvelé son appel à tous les groupes armés congolais et étrangers à déposer les armes et à désarmer sans condition. Le porte-parole d’Antonio Guterres demande instamment à toutes les parties au conflit d’assurer un accès humanitaire immédiat et sans entrave à la population touchée, et de garantir la protection des civils et le respect du droit international humanitaire. Il appelle également tous les acteurs à s’abstenir de tout discours de haine et d’incitation à la violence » a-t-il renchéri.

Par ailleurs, le chef de l’ONU a réaffirmé son soutien aux processus de Luanda et de Nairobi, par l’intermédiaire de sa Représentante spéciale en RDC et de son Envoyé spécial pour la région des Grands Lacs, et sa volonté d’intensifier les efforts pour instaurer la paix et la sécurité à l’Est de la RDC.

Avant l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, les combats se poursuivaient encore ce lundi 06 mars 2023 où les rebelles du M23 ont pris le contrôle de Kirima près de Kibirizi.

JBL