Un vent de polémique souffle depuis plusieurs jours autour d’une concession de 23 hectares située dans le quartier Kabulameshi, à Lubumbashi, où le Service national, structure rattachée à la Présidence de la République, a entrepris l’aménagement d’un atelier de menuiserie destiné à la fabrication de bancs pour les établissements scolaires du Grand Katanga.
Au cœur de cette agitation, le nom du général Kasongo Kabwik a été cité, accusé de spoliation foncière. MCP s’est approché, ce vendredi 6 juin 2025, de cette structure pour en savoir plus.
En effet, les accusations portées contre le commandant du Service national relèvent d’une « manœuvre manifestement malveillante, destinée à ternir son image et à freiner les ambitions sociales impulsées par le chef de l’État », déclare-t-on au Service national.
Aucune pièce officielle, aucun document notarié, encore moins un acte de cession ou de propriété ne lie le général Kabwik à cette concession.
« Le Service national n’est qu’un simple locataire ici. C’est M. Nuka Walkia qui demeure propriétaire de cette parcelle de 23 hectares. Le général Kabwik n’a jamais revendiqué la moindre propriété sur ce site. Il est même inconcevable de lui prêter de telles intentions », a, quant à lui, clarifié le conseil juridique du propriétaire.
Selon les explications fournies, cette concession, autrefois une friche, appartient à M. Nuka Walkia depuis plus de quarante ans. Ce dernier en a
accordé la jouissance au Service national à titre locatif, dans le cadre de son programme d’extension provinciale de ses activités.
« Ce qui se raconte sur les réseaux sociaux et dans certains milieux relève d’une pure spéculation. Le Service national est ici comme locataire, et c’est une location parfaitement encadrée par un bail. Les accusations de spoliation sont dénuées de tout fondement », a insisté le conseil juridique.
Les protagonistes invités à se référer aux juridictions compétentes
Face à la montée de ces rumeurs, le Service national invite les éventuels protagonistes du dossier à se référer aux juridictions compétentes pour obtenir l’arbitrage de droit et rétablir, le cas échéant, chacun dans ses prérogatives.
« Nous ne sommes mêlés à aucun conflit foncier. Nos installations à Kabulameshi obéissent à un cadre légal et contractuel bien établi. Si différent il y a, il concerne les ayant-droits autour de la concession et non notre institution », a précisé un cadre du Service national.
Cette mise au point vient ainsi balayer les allégations mensongères et replacer les faits dans leur contexte réel. Le Service National, fidèle à sa mission régalienne et sociale, poursuit sereinement ses projets dans le Grand Katanga
et ailleurs.
LM