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Beni : des sujets Tanzaniens, Ougandais et Kényans dans le rang des ADF tués par l’armée congolaise lors des affrontements

Democratic Republic of Congo military personnel (FARDC) patrol against the Allied Democratic Forces (ADF) and the National Army for the Liberation of Uganda (NALU) rebels near Beni in North-Kivu province, December 31, 2013. The Democratic Republic of Congo is struggling to emerge from decades of violence and instability, particularly in its east, in which millions of people have died, mostly from hunger and disease. A 21,000-strong United Nations peacekeeping mission (MONUSCO) is stationed in the country. REUTERS/Kenny Katombe (DEMOCRATIC REPUBLIC OF CONGO - Tags: POLITICS CIVIL UNREST CONFLICT MILITARY) - RTX16YDP
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Les forces loyalistes ont tué 10 assaillants des Forces démocratiques alliées (Adf) lors d’un affrontement vers l’aurore le dimanche 09 mai 2021, à l’issue duquel les Fardc ont récupéré cinq de leurs armes et deux radios Motorola. Les Adf ont essuyé cet échec dans le secteur de Rwenzori, territoire de Beni au Nord-Kivu.

D’après le porte-parole des opérations Sukola1, il s’agit des rebelles Ougandais, Tanzaniens et Kényans qui sont tombés.

Une perte énorme pour l’Adf qui a organisé une parade le même jour. Était-ce une façon pour elle de regretter ces hommes ? Certainement pas. Pour le lieutenant Anthony Mualushai, la manœuvre des responsables des Forces démocratiques alliées qui relève ”d’une guerre psychologique et médiatique” vise à faire croire à la population que les étrangers tués dans leur rang combattaient plutôt pour les Fardc.

Le porte-parole des opérations Sukola1 balaie d’un revers de la main cette campagne qui n’a qu’un seul objectif : noircir l’opinion de la population sur les nouveaux contingents qui doivent venir renforcer l’armée congolaise en vue d’éradiquer l’insécurité dans la partie Est du pays.

Cette ”dissimulation”, pour rappel, intervient alors que les autorités congolaises et de la Monusco ont annoncé pour bientôt le déploiement des unités d’intervention rapide de l’armée kényane, Tanzanienne et Népalaises dans la zone de Beni. Ces unités vont intervenir pour appuyer les opérations militaires contre les groupes armés au Nord-Kivu et en Ituri, dans la force de la brigade d’intervention (FIB).

Delphin Mupanda/Correspondant au Nord-Kivu

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