Le service médical du Centre hospitalier Mangango décrète le ”service minimum” après l’enlèvement de l’infirmière Rachel par des bandits qui exigent à la structure sanitaire la somme de 2000usd pour la relâcher.
Ces malfrats non autrement identifiés habillés en tenues policières et civiles étaient porteurs d’armes blanches et à feu y ont fait incursion ce mardi 29 juin, emportant également sur leur passage des téléphones et argent, témoigne son collègue son collègue Kasereka Mahamba Patrick qui à réussi à s’enfuir.
C’est la troisième fois que des bandits visitent le centre hospitalier Mangango situé sur la route Beni-Mangina à 17km au nord de la ville de Beni, dans la province du Nord-Kivu.
Le dernier cas remonte au 28 mars de l’année en cours lorsque les cambrioleurs qui sont sortis bredouilles ont fait signer une décharge de 2000 USD aux victimes à récupérer dans les deux mois à venir. Comme promis, ils sont venus avec le même objectif : prendre les 2000usd.
Cette situation répétitive renforce la terreur dans le chef du personnel de cette structure sanitaire. Ces derniers viennent de décréter un « service minimum » à dater de ce mardi, jusqu’à ce que leur collègue recouvrira sa liberté. Les ravisseurs qui ont contacté les parents de la victime exigent une rançon de 2 000 USD pour libérer l’otage.
L’identité des bandits n’est pas encore connue, néanmoins, les jours passés, le mouvement des miliciens était signalé dans les environs. Un prêtre a également été enlevé par des personnes similaires à Bingo, près de Mangango.
L’opinion pense qu’un réseau de kidnappeurs est en train de se créer dans cette zone et qui doit être vite démantelé par les services de sécurité.
Delphin Mupanda