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Beni : paralysie des cours dans certaines écoles au lendemain de la tension à l’institut Bungulu

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Les cours n’ont pas été dispensés dans quelques écoles situées dans le périmètre des instituts Bungulu, de Bunji et Munyembele, où ont eu lieu des affrontements entre forces de l’ordre et civils, en ville de Beni, au Nord-Kivu.

Le syndicat des enseignants du Congo (Syeco) par le biais de son secrétaire permanent, Christophe Kanyambwe, a annoncé la suspension des cours pour protester contre ce qu’il qualifie « d’humiliation » de leur collègue Mbou, par un officier militaire, promettant de ne reprendre que lorsque cet officier se sera présenté devant la justice pour répondre de ses actes.

Dans une déclaration rendue publique au lendemain de ce drame, mardi 23 novembre, le conseil urbain de la jeunesse de Beni  demande aux enseignants d’accepter le pardon et de reprendre les cours, en entendant que le présumé auteur des incidents soit jugé par la justice militaire.

Cette structure soutient l’organisation des audiences de flagrance contre ledit officier. En cas d’impossibilité faute du délai, qu’une audience ordinaire soit organisée contre lui.

Pour rappel, la réclamation d’un téléphone confisqué l’année passée par un lieutenant-colonel faisant montrant d’indiscipline, est à la base des affrontements entre forces de l’ordre et élèves à l’Institut Bungulu, lundi 22 novembre. Les élèves n’ont pas supporté ce qu’ils qualifient ”d’humiliation de leur enseignant” par cet officier supérieur des Fardc qu’ils se sont soulevés pour défendre l’honneur de leur encadreur, directeur de discipline à l’époque des faits.

D’es sources judiciaires renseignent que l’instruction du dossier de cet officier poursuivi pour « coups et blessures volontaires et arrestation arbitraire » a déjà débuté.

Les élèves blessés lors de ces échauffourées sont retenus pour des soins, l’un est admis à la clinique médicale évangélique de Nyankunde et les 4 autres au centre médical de la police, où sont aussi admis d’autres policiers, victimes de cet incident.

Delphin Mupanda/correspondant de MCP au Nord-Kivu

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