La situation humanitaire alarmante dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) a été au centre des discussions lors du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, tenu mardi 8 octobre à Genève (Suisse) par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (Hcdh).
Dans une déclaration conjointe avec la représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU en RDC, Mme Bintou Keita, le chef des droits de l’homme de l’ONU, Volker Türk, a notamment mis en garde contre l’aggravation des violences et l’augmentation du nombre de victimes de violations des droits de l’homme et les abus résultant de cette situation.
Suite à ces violations, le Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme a appelé à la fin de l’agression rwandaise dans l’est de la RDC.
« La situation des droits humains en République démocratique du Congo continue de s’aggraver sous nos yeux. Un mélange explosif d’escalade de la violence, d’intérêts régionaux et internationaux, d’entreprises exploitantes et d’une faiblesse de l’état de droit. Au détriment d’un peuple déjà dévasté par des décennies de conflit », a alerté Volker Türk.
Et de poursuivre : « Je demande instamment aux pays qui exercent une influence sur les groupes armés de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour que les combats cessent. Tout rôle joué par le Rwanda dans le soutien au M23 au Nord-Kivu – et par tout autre pays soutenant des groupes armés actifs en RDC – doit cesser. Les habitants de la RDC sont épuisés par la violence, épuisés par le conflit, épuisés par les horreurs de leur vie quotidienne. Ils ont besoin d’avoir et, surtout, d’envisager un avenir ».
Cink Inkonge