Armed South African soldiers talk in Begoua, 17 km (10 miles) from capital Bangui, in this still image taken from video, March 23, 2013. Rebels in Central African Republic seized control of the riverside capital Bangui after fierce fighting on Sunday, forcing President Francois Bozize to flee and raising fears of instability in the mineral-rich heart of Africa. REUTERS/Reuters TV (CENTRAL AFRICAN REPUBLIC - Tags: CIVIL UNREST MILITARY POLITICS)
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Le gouvernement, dans un communiqué rendu public ce jeudi 15 février 2024, dit avoir appris avec regret la mort de deux militaires de la force de défense sud-africaine (South African Defence Force), à la suite d’un pilonnage du camp sud-africain par l’armée rwandaise et le M23, le 14 février 2024, à Mubambiro, en territoire de Masisi dans la province du Nord-Kivu.
Ces tirs, indique le communiqué, ont blessé trois autres militaires du même contingent qui sont actuellement pris en charge. Ce bombardement rentre dans la série de ceux que l’on a noté ces derniers jours et qui ont notamment ciblé un camp de déplacés à Sake et le marché de Mugunga, à Goma.
« Ce énième crime de l’armée rwandaise en territoire congolais apporte, une fois de plus, l’évidence de son implication active dans la crise sécuritaire et les crimes qui déstabilisent l’Est de la République démocratique du Congo actuellement », fait savoir le communiqué.
Par ailleurs, le gouvernement a déclaré saluer l’engagement, sans équivoque, des pays membres de la SADC, qui appuient ses efforts visant à restaurer la paix, la sécurité, l’autorité de l’État et la stabilité dans l’Est du pays.
Joslin Lomba
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