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Goma : plus de 20 blessés à l’engin explosif pris en charge à l’hôpital CBCA Ndosho

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Au total, 27 personnes blessées dans l’incident survenu dans le camp des déplacés de guerre à Goma (Nord-Kivu) sont prises en change par les équipes médicales de l’hôpital CBCA Ndosho. La majorité des victimes sont des femmes (16) et des enfants (10) dont 4 ont succombé à leur arrivée, renseigne le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) qui appuie cet hôpital.

D’après le communiqué de cette organisation internationale, 24 de ces blessés par des éclats d’un engin explosif sont traités au bloc opératoire et suivi par le service des soins intensifs, 6 d’entre eux sont dans un état critique.

« Tous les jours, et ce, depuis des mois, nous rencontrons des femmes, des enfants, des blessés. Autant de personnes qui subissent directement les conséquences de ce conflit et qui deviennent de plus en plus vulnérables. L’événement d’aujourd’hui est un exemple criant », a dit Myriam Favier, cheffe du bureau CICR à Goma. « Toutes les parties au conflit doivent respecter le droit international humanitaire et épargner les civils. Ce n’est pas un choix, c’est une obligation », a-t-elle poursuivi.

Le CICR indique que ce type d’incident récurrent touche en particulier les quartiers excentrés de Goma et les sites des personnes déplacées autour de la ville, en raison notamment de la proximité des opérations militaires aux civils.

Depuis plusieurs mois, les civils sont victimes d’évènements similaires à ceux d’aujourd’hui (Ndlr: vendredi 3 mai 2024) à Goma et ailleurs, dont des incidents impliquant des engins explosifs en zones peuplées. En zone urbaine, les objectifs militaires, les personnes civiles et les biens de caractère civil sont étroitement imbriqués. Quand les combats s’approchent, les conséquences sont souvent très lourdes pour les civils.

Le CICR rappelle à toutes les parties au conflit leur obligation de respecter et protéger les personnes civiles. Toutes les mesures pratiquement possibles doivent être prises par les parties au conflit afin de minimiser les conséquences humanitaires des opérations militaires sur les civils. Cela inclut de prendre des précautions tant actives que passives.

Delphin Mupanda/MCP, Nord-Kivu

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