L’intersyndicale des enseignants des trois sous divisions du territoire d’Irumu sont en grève depuis trois jours. Ils revendiquent le paiement de leurs salaires des mois de septembre et d’octobre, la délocalisation de la paie de la Caritas Bunia vers une autre société capable de bien servir les professionnels de la craie.
Ce mercredi 15 novembre, la situation est chaotique pour les parents. Les portes des écoles publiques, primaires et secondaires, qui sont pris en charge par le gouvernement congolais sont toujours fermées et les enfants sont privés des cours.
L’Association nationale des parents d’élèves du Congo (Anapeco) qui se lèvent pour contester cette série de grèves qui handicapant les élèves, sollicite l’implication du gouvernement pour décanter cette situation le plus rapidement possible.
« Déjà 3 jours de grève, les élèves sont victimes. Si celle-ci se prolonge, on assistera au pire. Nous sommes presque prêts de la date du début des examens dans des écoles primaires. Mais chez nous, nous ne savons pas si ça aura lieu car en début décembre ici ces examens s’annoncent », a expliqué David Malay.
Pour rappel, les enseignants du territoire d’Irumu ont grevé au début de cette année scolaire pour les mêmes causes.
RLK, correspondant en Ituri
