Le département d’État américain, via son bureau des affaires africaines, a annoncé ce jeudi 21 août 2025 que les États-Unis ont demandé la convocation d’une réunion « d’urgence » du Conseil de sécurité des Nations unies afin d’examiner le rapport sur les massacres commis contre des civils par les rebelles du M23.
Washington a averti que des sanctions pourraient être prises contre ceux qui compromettent la paix et la stabilité dans la région.
« Nous avons demandé la tenue d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la RDC afin d’examiner les horribles exactions perpétrées contre les civils, notamment par le M23. Nous continuerons de promouvoir la responsabilisation afin que ceux qui compromettent la paix, la stabilité ou la sécurité en subissent les conséquences », indique le communiqué.
Les États-Unis appellent toutefois les deux parties, le gouvernement congolais et le M23, à respecter le cessez-le-feu conclu dans la Déclaration de principes signée à Doha sous la médiation du Qatar.
« Les violences visant les civils dans l’est de la RDC sont inacceptables. Nous exhortons toutes les parties à respecter le cessez-le-feu promis à Doha. Les violations ne menacent pas seulement les progrès vers la paix, elles perpétuent également les souffrances des civils qui endurent depuis des décennies les affres du conflit », ajoute le communiqué.
Selon les derniers bilans, plus d’une centaine de civils ont été tués entre juillet et août dans les zones occupées par le M23. Dans les territoires sous son contrôle, la rébellion soutenue par le Rwanda a instauré un climat de peur et de menace permanente, dénoncent plusieurs sources.
Roberto Tshahe Da Cruz