Les membres de la Fec ont suspendu depuis samedi 22 juillet, le trafic sur l’axe routier Aru (Ituri) – Isiro (Haut-Uele). La société civile du territoire de Aru (province de l’Ituri) et la Fédération des entreprises du Congo (Fec) locale maintiennent la grève déclenchée jusqu’à être éclairées par les autorités de la province du Haut-Uele, sur la taxe additionnelle destinée à l’asphaltage de la route qui relie les deux provinces.
Dans un entretien avec la presse ce mercredi 26 juillet, Issa Aboubacar, président de la société civile du territoire de Aru, fait savoir que cette décision est prise en synergie avec les forces vives et la Fec de la province du Haut-Uele.
”… Cette grève est décrétée suite à des multiples taxes initiées par le gouvernement provincial du Haut-Uele. Nous réagissons à l’audio du gouverneur du Haut-Uele qui considère notre revendication comme une rébellion. Loin de là, nous ne sommes pas de rebelles. Mais nous réclamons juste nos droits”.
Et d’ajouter : ”Nous voulons cette fois-ci qu’il [le gouvernement, ndlr] harmonise quand même les choses selon l’esprit des forces vives de Watsa, Niangara, Dungu et Farajde car nous devons travailler en synergie et nous devons avoir le même langage”, a indiqué, Issa Aboubacar, président de la société civile de ce territoire de Aru.
La suspension du trafic sur l’axe Aru-Isiro, long de 500Km, s’avère néfaste pour les échanges commerciaux entre les deux provinces.
Josué Nsalanga