La forte pluie qui s’est abattue dans la nuit du 11 au 12 novembre sur Kinshasa a provoqué de lourdes pertes humaines et d’importants dégâts matériels dans plusieurs communes de la capitale congolaise, notamment à Kimbaseke, Mont-Ngafula et Bandalungwa.
Trois morts à Kimbanseke et des routes submergées
Selon le bourgmestre de Kimbaseke, une commune du district de Tshangu, trois personnes ont perdu la vie à la suite de cette pluie diluvienne. Plusieurs routes ont été inondées et de nouvelles têtes d’érosion se sont formées, aggravant la vulnérabilité de cette zone déjà exposée aux risques d’affaissement.
Un décès et de fortes érosions à Mont-Ngafula
Dans la partie ouest de la ville, particulièrement sur la route Kimwenza, une autre victime a été signalée dans la commune de Mont-Ngafula. Des têtes d’érosion ont également endommagé la chaussée, rendant la circulation difficile et accentuant les risques pour les habitants riverains.
Maisons inondées à Bandalungwa
À Bandalungwa, plusieurs maisons du quartier Lubudi se sont retrouvées sous les eaux après le débordement de la rivière Makelele. Des familles sinistrées ont passé la nuit dehors, tentant de sauver quelques biens face à la montée soudaine des eaux.
Un appel à une réponse urgente des autorités
Ces nouvelles inondations relancent le débat sur la gestion des eaux pluviales à Kinshasa et la vulnérabilité des quartiers populaires.
« Il n’est pas normal qu’à chaque pluie la ville enregistre des morts », s’indigne un habitant rencontré à Bandalungwa, appelant les autorités à déloger les familles vivant dans les zones à haut risque et à renforcer les infrastructures de drainage.
Alors que la saison des pluies s’installe durablement, les Kinois redoutent de nouveaux drames si des mesures préventives ne sont pas rapidement prises.
Daniel Aloterembi















