Les membres de la nouvelle société civile, les conducteurs de taxis-vélos et des motos, étaient en sit-in lundi 22 mars 2021 devant la mairie de Mbandaka pour réclamer le départ du commissaire provincial de la Police nationale congolaise (PNC)/ Equateur. En cause, l’insécurité grandissante enregistrée ces derniers temps au chef-lieu de la province de l’Equateur.
Sur leurs banderoles on pouvait lire « Trop, c’est trop avec la complicité de la police nationale avec les bandits qui volent, violent et pillent avec des armes de guerre et tenues policières ».
Dans le mémo remis au maire, les manifestants exigent le départ du commissaire provincial de la PNC/Equateur, Augustin Aochi, et retiennent neuf griefs contre lui dans ils dénoncent entre autres le non-encadrement de 320 nouvelles recrues de la PNC qui causent des viols, vols à main armée et pillage à l’endroit de la population de l’Equateur, la complicité des policiers en armes qui opèrent la nuit avec des bandits Kulunas, etc.
Contacté, l’incriminé rejette la balle aux autorités politico-administratives, qui, affirme-t-il, n’apportent aucun appui logistique à ses éléments pour traquer les malfaiteurs et dénonce également une campagne injustifiée contre sa personne.
”Leurs dirigeants, c’est-à-dire, le gouverneur de province et maire, ce sont eux qui gèrent des moyens, ce sont eux qui freinent tout. Moi, je n’ai pas de moyens, je suis là un simple exécutant. Si on me donne des moyens, je fais du travail. S’il n’y a pas de moyens, je fais ce que je peux faire. Ce sont des arguments qui ne tiennent pas. Puisqu’il n’y a pas une guerre sans logistique !”, a déclaré le commissaire provincial de la PNC.
Entretemps, des jeunes et d’autres structures citoyennes se préparent à emboîter le pas en organisant des marches contre ce regain d’insécurité dans la ville.
Prince Wello