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Kasaï : la Lucha demande aux autorités de clarifier la gestion des fonds destinés aux travaux routiers

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Le mouvement citoyen Lutte pour le changement (Lucha/Tshikapa), par la voix de son militant Joël Minga, interpelle les autorités provinciales et nationales sur la gestion des fonds alloués aux travaux routiers dans la province du Kasaï, notamment sur les axes Tshikapa–Kamako et les routes urbaines de Tshikapa.

En février 2024, le ministère des Infrastructures avait lancé les travaux de construction de la route Tshikapa–Kamako, longue d’environ 80 km. Le marché, évalué à 208,1 millions USD pour une durée de 30 mois, avait été confié à l’entreprise Toha. Près de deux ans après, les travaux sont presque à l’arrêt. Aucun engin n’est visible, les prestataires cumulent des mois d’arriérés et les structures de contrôle, BTC et ACGT, sont accusées d’inaction.

Parallèlement, TOHA a installé deux postes de péage à Kandjanji et Shamusanda, où les transporteurs paient 100 USD pour les camions, 50 USD pour les véhicules légers et 5 000 FC pour les motos. Pour la Lucha, ces tarifs sont injustifiés au regard de l’état du chantier.

La Lucha estime que cette situation crée une charge supplémentaire pour la population, alors que l’avancement des travaux est quasi inexistant. Le mouvement dénonce également un manque de transparence et s’interroge sur les soutiens dont bénéficierait l’entreprise Toha.

Les mêmes préoccupations concernent l’entreprise JMC, chargée des routes urbaines de Tshikapa. Après la démolition des constructions anarchiques pour libérer les emprises, les travaux n’avancent plus. Les avenues Filaire, Likasi, de la Carrière et Kabangu restent fortement dégradées.

La société civile et plusieurs acteurs locaux demandent aux autorités de prendre des mesures urgentes pour redresser la situation. Selon eux, les populations du Kasaï ne peuvent plus supporter de nouveaux retards dans la réhabilitation de leur réseau routier.

Jacques Youssein KIJAJA

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