La ville de Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental, a vibré ce jeudi 30 janvier 2025 au rythme d’une marche de soutien aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et au Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
À l’appel de la société civile, une large mobilisation a rassemblé diverses couches de la population, qui ont marché aux côtés du gouverneur Jean-Paul Mbuebua Kapo pour exprimer leur rejet catégorique de l’agression rwandaise qui perdure dans l’Est du pays.
Pour le gouverneur Mbuebua Kapo, « trop, c’est trop, les FARDC et les Wazalendo vont bientôt mettre fin à la mésaventure du Rwanda ». Serein, le chef de l’exécutif provincial compte sur l’unité et la mobilisation de la population derrière le chef de l’État afin de remporter cette guerre injuste.
La marche a débuté à la place Bonzola, devant la cathédrale Saint-Jean-Baptiste. Une marée humaine s’est ensuite ébranlée sur les avenues Fatshi, Cardinal Malula et Ngalula Mpandanjila (ex-Inga), avant d’atteindre le boulevard Laurent-Désiré Kabila. C’est à cet endroit que des discours ont été prononcés devant la foule, notamment par le représentant de la société civile et le gouverneur de province, soulignant l’importance de cette mobilisation.
L’abbé Pierre Kabamba, président du Cadre de concertation de la société civile, a expliqué que cette manifestation vise à dénoncer l’agression rwandaise ainsi que le silence persistant et coupable de la communauté internationale, tout en apportant un soutien indéfectible aux Forces armées congolaises, aux Wazalendo et au Président de la République.
Les participants, comprenant des membres de la société civile, des députés provinciaux, des partis membres de l’Union sacrée, des représentants des confessions religieuses, des élèves et des ministres provinciaux, ont également appelé à la solidarité envers les compatriotes du Nord-Kivu touchés par le conflit.
Cette marche s’est déroulée sans incident, sous la surveillance de la police.
JM Mpandanjila