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Plus de 1 050 ressortissants congolais expulsés d’Angola ont été enregistrés à la frontière de Kamako, dans le territoire de Tshikapa, province du Kasaï. Parmi eux figurent de nombreuses femmes et enfants.
Selon des sources concordantes, ces expulsions se déroulent dans des conditions qualifiées d’inhumaines. Des témoins sur place évoquent des refoulements massifs effectués sans préparation ni encadrement humanitaire.
Les autorités angolaises avaient fixé au 22 octobre 2025 la date limite pour le départ volontaire des Congolais vivant sur leur territoire. Toutefois, des expulsions forcées auraient débuté avant cette échéance, rapportent des habitants de Kamako.
Les données recueillies à la frontière indiquent un afflux continu entre le 19 et le 22 octobre : 282 personnes ont été expulsées le premier jour, 102 le lendemain, 279 le mardi et 388 le mercredi, soit un total de 1 051 personnes, dont une faible proportion de départs volontaires.
Cette nouvelle vague de refoulements a provoqué une crise humanitaire à Kamako. De nombreuses familles dorment à même le sol, sans abris, ni vivres, ni eau potable. Les conditions d’hygiène sont jugées préoccupantes.
Les organisations locales de la société civile appellent les autorités congolaises à une intervention urgente pour assurer une assistance humanitaire et à ouvrir un dialogue avec les autorités angolaises afin de prévenir de nouvelles expulsions.
Jacques Youssein KIJAJA
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