Quelques jours après les élections présidentielles, législatives et municipales, la police de la ville de Kikwit dans la province du Kwilu monte au créneau. Elle invite la population à ne pas semer des troubles et à être calme après la publication des résultats des élections.
Par la voix du commissaire Augustin Malukanga, commandant de la police de protection de l’enfant et porte-parole du commissaire supérieur principal de la police Kikwit, la police a invité la population à dénoncer les politiciens de mauvais goût qui inciteront les jeunes ou la population à la violence.
« Nous ne voulons pas de troubles à Kikwit comme c’était le cas en 2019 après publication des résultats des élections de 2018. La première protection se fait en famille. C’est pourquoi nous demandons aux parents de Kikwit de prendre leurs responsabilités en mains », a-t-il déclaré.
Le commissaire Augustin Malukanga s’est ainsi exprimé ce mardi soir sur les antennes de la radio Kikwit, au nom du commissaire supérieur principal José Manbgawu.
Notons qu’en janvier 2019, après publication des résultats des élections, Kikwit avait enregistré dès morts, des blessés et des casses.
« Tout candidat lésé qui détient des preuves n’a qu’à faire recours aux instances légalement établies pour trouver des solutions à son problème. Ce candidat n’a pas le droit d’inciter la population à la violence. Soyons souples et malins. La situation de 2019 doit nous servir de leçon », a-t-il martelé.
Badylon Kawanda Bakiman
