La société civile de Kikwit, ville économico-politique de la province du Kwilu dans le Sud-Ouest de la République démocratique du Congo (RDC), vient de monter au créneau. Elle hausse le ton contre ce qu’elle appelle « ventes et constructions anarchiques » dans cette ville de plus d’un million d’habitants.
Par la voix de Laurent Bwenia Muhenia, président, la société civile estime que cette pratique piétine le développement de la ville.
La société civile s’est ainsi exprimé ce mardi 09 avril 2024 lors de la grande édition du journal parlé de la radio diocésaine Tomisa à 19 heures.
« Ces ventes et constructions anarchiques montrent à suffisance que les concernés piétinent le développement de la ville et favorisent les ravins qui engloutissent des maisons. Ces ravins abîment à outrance l’environnement », a dénoncé le président de la société civile de Kikwit.
Laurent Bwenia Muhenia a cité, à titre d’exemple, quelques sites vendus et construits anarchiquement : le domaine de l’institut national de l’administration publique, le site de Poniamo où des ravins existent déjà, le site du cimetière de Kazamba et le site ELS.
Contactés à ce sujet, les services compétents se sont réservés de tout commentaire.
Selon une étude faite par des environnementalistes, la ville de Kikwit compte plus 350 ravins.
« Il est temps d’agir vite pour éviter le pire », indique Papy Nguti, un des étudiants.
Badylon Kawanda Bakiman