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Kinshasa – AFC/M23 : personne ne quitte Doha sans signer l’accord de paix… Voici les 7 points qui clouent les rebelles

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Les négociations entre Kinshasa et l’AFC-M23 touchent presqu’à leur fin. Selon l’évolution de la situation, on tend vers une seconde victoire diplomatique de la République démocratique du Congo, après celle du 27 juin 2025 à Washington.

En effet, indiquent des sources, un accord préliminaire a été remis mardi 15 juillet dernier aux parties (Rwanda, République démocratique du Congo et mouvement terroriste du M23/AFC), avant la signature de l’accord définitif qui devrait normalement intervenir dans les 48h00’.

Les USA ont demandé et obtenu de l’Emirat du Qatar qu’une mesure préventive de rétention administrative des membres des délégations (congolaise, rwandaise et du M23/AFC) soit adoptée afin que lesdites personnes ne puissent pas quitter Doha (Qatar) sans avoir signé l’accord définitif. Car, à plusieurs reprises, les rebelles ont menacé de quitter la table des négociations.

En résumé, l’accord préliminaire qui a été remis aux parties (République démocratique du Congo, Rwanda et le mouvement terroriste du M23/AFC) exige 7 choses indispensables et non négociables :
1. Le désengagement. C’est-à-dire, le retrait de l’armée rwandaise et du M23/AFC des territoires sous leur occupation.

2. Désormais, les FDLR sont considérées comme une menace négligeable, insignifiante et résiduelle. Car, à ce jour, elles ne sont qu’à moins des 1500 personnes vieillissantes avec leurs dépendants (femmes et enfants). Et depuis 2012, elles n’ont jamais entrepris une quelconque action contre le Rwanda. Par contre, elles manifestent l’intention de retourner dans leur pays d’origine, le Rwanda.

3. Les USA exigent la dissolution du M23/AFC qui ne devrait même pas se transformer en un mouvement politique !

4. Pas de mixage, ni de brassage. L’intégration dans l’armée régulière se fera au cas par cas, avec vérification du casier judiciaire de chaque individu. Pas question d’organisation d’un dialogue politique quelconque comme préalable d’une paix. Car, cela donnera l’occasion aux criminels du M23/AFC de se retrouver autour d’une table avec les autorités souveraines de la République démocratique du Congo, et intégrer, en toute impunité, les institutions politiques et sécuritaires du pays.

5. Refus catégorique d’une co-gestion des provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Cela est une violation flagrante de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale de la République démocratique du Congo.

6. Refus catégorique de l’imposition, par des armes, d’un quelconque fédéralisme. Il s’agit d’un projet funeste qui porte gravement atteinte à la souveraineté nationale de la République démocratique du Congo.

7. Le Rwanda est désormais garant des dérives qui surviendront dans les provinces de l’Est, imputables au mouvement terroriste du M23/AFC.

LM

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