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Depuis plusieurs semaines, la capitale congolaise vit au rythme des embouteillages interminables. En cause : la multiplication des travaux routiers sur plusieurs grands axes, paralysant la mobilité des personnes et des biens.
Des avenues stratégiques partiellement ou totalement fermées
Les avenues Nyangwe, Kabinda, Wangata, Kasa-Vubu, Bokassa, Flambeau, Liberté et bien d’autres artères de la capitale sont actuellement fermées ou réduites à une seule voie. Ces routes ne sont pas des axes secondaires : elles constituent des couloirs vitaux qui relient les communes centrales entre elles et desservent marchés, écoles, administrations et zones résidentielles. Leur fermeture partielle ou totale crée des goulots d’étranglement dans une ville déjà saturée par le trafic.
Des bouchons devenus permanents
La conséquence est immédiate : la circulation s’apparente à un véritable parcours du combattant. Les embouteillages, autrefois concentrés aux heures de pointe, s’étendent désormais à toute la journée. Les automobilistes passent des heures pour parcourir quelques kilomètres, et les transports en commun, déjà insuffisants, se retrouvent piégés dans les mêmes files.
Un impact économique et social
La situation ne se limite pas à un simple inconfort. Elle a un coût direct sur l’économie :
Les commerçants voient leurs marchandises arriver en retard sur les marchés.
Les travailleurs perdent de précieuses heures productives dans le trafic.
Les frais de transport explosent, frappant de plein fouet les ménages déjà fragilisés.
Sur le plan social, la fatigue et la frustration augmentent, avec des risques accrus de tensions entre automobilistes, chauffeurs de taxis-bus et piétons.
Un défi de coordination
Si ces travaux sont indispensables pour moderniser le réseau routier de Kinshasa, leur gestion soulève des interrogations. La multiplication simultanée des chantiers sur des avenues aussi stratégiques, sans plan de déviation clair ni communication suffisante auprès des usagers, accentue la crise.
Entre nécessité et urgence
La modernisation des routes de Kinshasa est une exigence incontestable pour l’avenir de la ville. Mais à court terme, les autorités sont appelées à mieux coordonner les travaux, aménager des voies alternatives, renforcer les transports publics et informer régulièrement la population pour réduire l’impact de ce « calvaire urbain ».
Car pour l’instant, la circulation des personnes et des biens dans la capitale est devenue un véritable enfer quotidien.
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